Lac Bénit

Dernière balade avant le retour… Lorsque l’on se rend de Mont-Saxonnex au lac Bénit, au moment de franchir la dernière éminence avant de plonger sur le lac, on ne peut manquer de lever les yeux sur la paroi nord-ouest du Petit Bargy. C’est là que l’on aperçoit ces deux cavités qui, séparées par un éperon font immédiatement penser à un visage : ce sont les “yeux” et le “nez” du Bargy.

Pour le Lac, il existe une légende (et même plusieurs, trouvées sur le site de la commune de Mont-Saxonnex). En voici une :
” Autrefois, les fées venaient y prendre leurs ébats. On cherchait de toutes façons à s’emparer au moins de l’une d’entre elles mais elles étaient si agiles qu’on ne pouvait y arriver. Un jour, on eu l’idée de clouer un joli soulier sur un billon. Pendant que ces chausseurs d’un nouveau genre se tenaient soigneusement cachés dans les alentours, les mystérieuses fées vinrent comme de coutume danser sur les eaux et folâtrer sur le gazon. Leur attention fut bientôt attirée par le soulier qui luisait au soleil. L’une d’elle s’amusa à le chausser, et quand il fût bien lacé, les chasseurs accoururent et la prirent au piège avant qu’elle n’eut le temps de se remettre en liberté. La voyant prise, ses compagnes lui crièrent en s’enfuyant : « Apprends-leur tout à faire, le beurre et la tomme, sauf la mire et la coëta. » (La coëta est le sérac, obtenu en faisant cuire le petit lait, et la mire est le dernier résidu de cette cuisson.). Ingénieuse manière d’expliquer comment au Mont on avait appris à faire le beurre et la tomme, lesquels ont toujours compté parmi les principales ressources du pays. “

Cliquer sur la photo pour voir la série

Au Salève

Le Salève est une montagne des Préalpes, appelé aussi le « balcon de Genève ». Avec ses 1 379 mètres au sommet du Grand Piton, il permet une vue 180° sur le genevois, et 180° aussi de l’autre côté, au Point de vue du Plan, sur le Mont-Blanc et le Lac d’Annecy. Tout simplement grandiose.

Cliquer sur la photo pour voir la série

Plateau des Glières

Depuis plus d’un millénaire, les Glières constituent un site privilégié pour l’activité agro-pastorale. Aujourd’hui, l’estivage des troupeaux a succédé à une vie permanente d’agriculteurs. Avec près de 2800 hectares d’alpages et un chargement remarquable en bétail, le Plateau représente un lieu emblématique des productions fromagères de qualité pour le département.

Le Plateau des Glières est aussi un espace d’activités d’hiver avec un domaine de ski nordique de 28 km de pistes, et d’été avec un réseau de 50 km de sentiers entre alpages et forêts.

Enfin, le Plateau est un lieu de mémoire.
Extrait du site www.glieres-resistance.org qui décrit très bien le lieu, et sur lequel vous pourrez lire la suite.
“… Depuis les événements qui ont mis fin au maquis sur le Plateau des Glières, entre janvier et mars 1944, … le Plateau des Glières, … était retourné à sa vocation traditionnelle, c’est-à-dire un lieu d’alpage occupé l’été par les paysans des vallées voisines qui montaient leurs troupeaux par des chemins malaisés. L’ouverture de la route en 1967, passant par Usillon, allait modifier complètement la vie de cet espace et permettre à une foule de plus en plus grande de connaître ce lieu où de jeunes maquisards venant de différents maquis de la Haute-Savoie s’étaient réunis pour recevoir les armes de la liberté parachutées par l’aviation alliée….”

Cliquer sur les photos pour voir la série.
Le plateau

Le mémorial dont voici une interprétation trouvé aussi sur le site précédent :
“… C’est une sculpture sans épaisseur, un bas-relief qui aurait été démesurément agrandi sur un fond de nature, se détachant par sa masse blanche sur le reste du paysage. Une forme simple qui nous montre dans sa grande évidence l’astre solaire en équilibre instable sur une diagonale qui se perd dans le bleu du ciel. Le ciel, c’est d’abord cet immense espace qui nous aspire , nous redresse et nous élève. La sculpture est faite pour qu’on s’élève. L’autre branche de ce V tronqué s’arrête prématurément, comme pour éviter tout retour en arrière à ce cercle qui hésite dans sa trajectoire…”

Pointe d’Andey

Aller hop… aujourd’hui, randonnée pour grimper en haut de la Pointe d’Andey. Assez fière d’y être arrivée ! Et super récompense à l’arrivée : des panoramas 360° sur la vallée de l’Arve, de Cluses au Léman.

Cliquer sur les photos pour voir la série.

Vue Nord Ouest, au fond le Jura, devant le Mont Salève, tout à droite le Mole, Bonneville au pied, l’Arve qui va se jeter dans le Rhône à la sortie du Léman qu’on devine au pied du Jura.

Vue Nord Est, au fond dans la brume la chaîne du Mont Buet et du Fer à Cheval, Cluses dans la vallée de l’Arve, à droite le début de la chaîne du Bargy.

Vue Sud, la fin de la chaîne du Bargy, les Rochers de Leschaux, et la Vallée du Borne (Petit Bornand) qui mène à La Clusaz. En avant, le plateau de Solaison, d’où je suis partie à pied 🙂

Morgins

Au bout de la Vallée d’Abondance et son célèbre fromage, se trouve la non moins célèbre station de ski de Châtel. Et ensuite… c’est la Suisse. J’ai donc poursuivi jusqu’au premier village nommé Morgins pour voir de plus près la barre des Dents du Midi qu’on voit d’assez loin.
Et dans cette bourgade je suis “tombée” sur l’église et son étonnant Carillon de la Paix dont la Cloche du Jubilé a été bénie par le Pape Jean Paul II à Rome. Le site du village vous en fera savoir plus sur cet instrument de musique en plein air.

Cliquer sur les photos pour voir la série.


Entre la Côte d’Arbroz et Mieussy

Retour par la partie Sud du tour du Roc d’Enfer. La route passe par des cols dignes de ceux du Tour de France, mais moins connus. Col de l’Encrenaz, Col de la Savolière, Le Praz de Lys, Col de la Ramaz (dénivelé 960m). A chaque fois, des paysages grandioses et des villages au clochers de cuivre.

Cliquer sur les photos pour voir la série.
Col de la Ramaz, côté Le Praz de Lys

Au col de la Ramaz

Vue de Sommand

De Montriond à La Forclaz

Un peu d’hydrographie en Chablais ? La Dranse est issue de la réunion de trois rivières de montagne provenant des monts du Haut-Chablais : à l’est, la Dranse d’Abondance qui irrigue le Val d’Abondance et Châtel, au sud, la Dranse de Morzine qui traverse Morzine, Saint-Jean-d’Aulps et les Gorges du Pont-du-Diable, à l’ouest, le Brevon, aussi appelé Dranse de Bellevaux qui vient du Roc d’Enfer. La Dranse se jette dans le lac Léman en formant un delta.
Me voilà donc au sud, sur le cours de la Dranse de Morzine. Une petite pause au lac de Montriond, et un arrêt à l’abbaye en ruine de ND d’Aulps. En Haute-savoie, on ne prononce jamais les dernières lettres des mots. On dit “samoin”, “chamoni”, et parfois même quand c’est trop compliqué, on ne prononce pas plusieurs lettres comme ici Aulps se prononce “o”.
Tout ceci expliqué par le guide des Gorges du Pont Du diable, bel exemple d’érosion dans les préalpes calcaires du Chablais. La légende de ce lieu raconte que, suite à un pacte, le Diable aurait accepté de construire un pont en échange de la première âme qui le franchirait. Le pont de pierre réalisé, les paysans, plutôt malins, y firent traverser une chèvre en premier !

Cliquer sur les photos pour voir la série.
Le Lac de Montriond et au fond, le Roc d’Enfer 2243m

L’Abbaye ND d’Aulps

Les Gorges du Pont du Diable

Samoëns et cirque du Fer à Cheval

J’y étais déjà allée en hiver. Cette fois ci c’est la version été. Le site de la Mairie de Samoëns décrit très bien cette station traversée par le Giffre. Par la télécabine, je suis montée au plateau des Saix qui domine la ville et offre un point de vue 360° sur les montagnes alentour. Les parapentistes y étaient nombreux. Cet endroit magnifique est malheureusement défiguré par la construction d’un énorme complexe touristique.
J’ai poursuivi ma route jusque Sixt et le Cirque du Fer à cheval. C’est un cirque naturel avec des parois de 500 à 700 m de hauteur, couronné par des sommets approchant 3 000 mètres d’altitude. Plus de trente cascades jaillissent de ses falaises et de ses névés. Ressemblant à Gavarnie en plus petit 🙂
Fin de la balade par la Cascade du Rouget. Appelée aussi “La Reine des Alpes”, la cascade du Rouget est la plus prestigieuse des cascades sizères (de Sixt Fer à Cheval). Formée de 2 ressauts, elle jaillit sur plus de quatre-vingt mètres de haut. Les traditions populaires lui ont attribué des vertus de virilité et de fécondité à tel point que les anciens offrent encore un flacon de cette eau aux jeunes mariés, sans que les qualités de cette eau aient jamais été avérées.

Cliquer sur les photos pour voir la série.