Arc en ciel

Entre le premier et le deuxième arc-en-ciel, une bande plus sombre apparaît. Cela correspond à la zone de la goutte d’eau comprise entre l’angle de 42° caractérisant la fin du premier et l’angle de 50° caractérisant le début du second. Cette bande intermédiaire où il y a déficit de lumière a été appelée la “bande sombre d’Alexandre“, en l’honneur d’Alexandre d’Aphrodise qui la décrivit le premier.


Malte

Malte est l’un des pays les plus densément peuplés du monde avec environ 1 250 habitants par kilomètre carré, mais la capitale La Valette est la plus petite de l’UE : 6100 habitants.

Les Maltais sont catholiques à plus de 95%. Profondément croyants, ils ont construit au fil des siècles un nombre record d’églises, de chapelles sur fond de rivalité avec le voisin, on en compte aujourd’hui plus de 360. A l’extérieur, elles sont généralement sobres, mais à l’intérieur, la décoration style baroque, est exubérante.

Voilà 4 jours de voyage à Malte résumé en 100 photos. Difficile de trier et de limiter le volume !
Première demi-journée pour découvrir la capitale La Valette et cette typique architecture en calcaire ocre, et les oriels en bois majoritairement peints en vert.

Puis, découverte du Nord et du Sud de l’île, avec les sites incontournables de Mosta, Mdina, Rabat, Marsaxlokk, Floriana, San Anton Garden, Mgarr et d’autres encore. Les transports en commun étant très développés sur l’île, il est facile de s’y déplacer.

Enfin retour par dessus les Alpes et atterrissage sous la pluie de Roissy… moins drôle, mais beau voyage tout de même.

Cliquer sur les photos pour voir la série.



La Valette

Marsaxlokk

A Mosta

Gzira

A La Valette

A La Valette

Mdina

Les Alpes au retour

Skate

A l’EGP (Espace Glisse de Paris), construit en 2007, skatepark le plus grand de la capitale et de France avec 3000 m2 de glisse. Observation de la pratique du skate. Assez impressionnant !

En Bourgogne

De retour de Lyon, première escale à Pierre-de-Bresse. A chaque fois que je voyais le panneau sur l’autoroute, je me disais : “un jour, il faudra que je m’y arrête !”. Voilà, c’est fait !
Ce château renaissance classé, est construit en 1680. Il est niché dans un petit village. Les communs sont formés, de part et d’autre d’une grande cour rectangulaire, de deux corps de bâtiments oblongs, en brique, d’orientation est-ouest et précédés chacun, à l’ouest, par un petit pavillon. Une fois le premier pont franchi, on accède à une sorte de terrasse, limitée, au nord et au sud, par ces deux pavillons et à l’est par une grande grille de fer forgé. Dommage que le soleil n’éclairait pas ce lieu !

Ensuite, je me suis arrêtée à Saint-Jean-de-Losne, point stratégique. À cet endroit, la voie romaine entre Salins et Dijon, utilisée pour transporter le sel, franchissait la Saône. C’est en face, sur l’autre rive, à Losne, que se situait l’agglomération. Notre-Dame-de-Losne, un prieuré dépendant de Cluny s’y trouvait. Sa fondation remonterait, selon Mabillon, au VIIe siècle et elle était le siège d’un évêché. Son église restera cocathédrale de l’évêché de Chalon jusqu’au milieu du XVIIIème siècle. D’après A. Colombet, Saint-Jean-de-Losne n’était qu’une banlieue de Losne, et s’est développé grâce à la batellerie. Il explique ainsi la très petite taille de cette commune… L’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Losne, construite aux XVème et XVIème siècle, mêle styles gothique flamboyant (chœur, transept) et Renaissance (nef et portail). La maçonnerie en brique est typique du Val de Saône, et sa toiture est couverte de tuiles vernissées polychromes, dans la plus pure tradition bourguignonne…”

Cliquer sur les photos pour voir la série.



Dijon

Voilà la deuxième étape de mon retour de Lyon : Dijon. Ville maintes fois contournée par l’autoroute ! J’avais un double but : visiter la ville et aussi faire provision des spécialités locales : les pains d’épices de Mulot et Petitjean, et les moutardes qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Que du régal…
Pour la visite de la ville, je suis allée chercher un petit guide bien fait, à l’office du tourisme. Et j’ai suivi “le parcours de la chouette“, emblème de la ville.
Je connais au moins 2 dijonnais qui vont scruter mon parcours. Ils vont pouvoir évaluer si j’ai bien “tout vu” et bien repéré. Un texte sous chaque photo la documente.

Cliquer sur les photos pour voir la série.




Arc-et-Senans

Arc et Senans ou la cité des Utopies, construite par Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte visionnaire du siècle des Lumières, « Osez et vous réussirez, osez : l’exemple que vous donnerez fera éclore de nouveaux préceptes qui épureront les anciens ».
La Saline Royale fonctionnait comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail. Construite en forme d’arc de cercle, elle abritait lieux d’habitation et de production, soit 11 bâtiments en tout : la maison du directeur, les écuries, les bâtiments des sels et ouest, les commis est et ouest, les berniers est et ouest, la tonnellerie, le bâtiment des gardes, la maréchalerie. Elle constitue également un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle.
La visite du Musée consacré à l’architecte est très intéressante.

Cliquer sur les photos pour voir la série.




Les salines de Salins

L’or Blanc. On sait la rareté et le haut prix du sel autrefois. Une saline est une véritable mine d’or.
Pour obtenir du sel, il y a 3 méthodes. L’évaporation naturelle des marais salants (eau de mer), l’extraction dans des mines  pour exploiter des veines de sel gemme (en France, il n’y en a qu’une, à Varangéville, tiens, tiens !), et le sel ignigène obtenu par évaporation d’eau salée, sous l’action de la chaleur.

Le sel de Salins les Bains est un sel ignigène. Il est obtenu à partir d’une saumure naturelle (source d’eau salée), extraite par pompage, puis chauffée dans des “poêles”, et ramassé au râteau et à la pelle, comme dans les marais salants.
La visite de la Saline de Salins les Bains permet de voir des installations restant en place, et de se rendre compte des conditions de travail dans cet environnement hostile (salé, chaud, humide). J’ai aussi pu suivre un atelier où une association perpétue le savoir faire.

A l’extérieur, on voit encore deux cheminées servant au tirage des fourneaux qui fournissaient la chaleur destinée au séchage.
La Saline d’Arc-et-Senans a fonctionné en complément de la Saline de Salins à l’aide de deux saumoducs (troncs de bois creusés et mis bout à bout sur 21 kms, formant une canalisation enfouie à 1,5m de profondeur), dans lesquels circulaient les eaux les plus faiblement salées de Salins.

Cliquer sur les photos pour voir la série.



La Saline, cathédrale sous terre, servait de soutien aux bâtiments du dessus

Un morceau de Saumoduc

Salins les Bains, la ville

Après les Salines, découverte de la cité.
Salins-les-Bains est une commune française du département du Jura et de la région Franche-Comté dont les salines sont la première destination touristique payante du Jura.
C’est une petite ville d’un peu moins de 3000 habitants située dans le Revermont jurassien, au bord de la Furieuse, petit affluent de la Loue, dans un étranglement de la vallée dominée par des escarpements qui ont été fortifiés pour la défense de la cité.
Les deux forts qui se font face à face sont ceux de Belin et Saint-André de Vauban, aujourd’hui résidence de tourisme.

Cliquer sur les photos pour voir la série.