Faucigny

Faucigny et Le Faucigny…

Le Faucigny perpétue le nom du château de Faucigny. Sa zone géographique historique correspond au bassin de l’Arve, pris dans son ensemble. Intégré en 1355 à la Maison de Savoie, il devint la 6° province du Duché. Aujourd’hui, fort de 4 villes dynamiques, La Roche sur Foron, Bonneville, Cluses et Sallanches, il canalise les communications entre le Genevois et la voie transalpine du Mont Blanc.

La maison de Faucigny est une famille noble du Xe – XIe siècle qui a donné son nom à un château, à une commune et à une ancienne baronnie puis province du duché de Savoie. Famille très probablement vassale des comtes de Genève, les sires de Faucigny contrôlent la vallée de l’Arve et le Beaufortain jusqu’à ce que la branche principale s’éteigne en s’alliant au XIIIe siècle à la Maison de Savoie puis aux Guigonides, dauphins de Viennois.
Leur origine est mal connue. Cependant, on connaît Guy de Faucigny, alors évêque de Genève, par un acte de 1083 dans la donation du prieuré de Contamine-sur-Arve à l’abbaye de Cluny, dans lequel il énumère sa parentèle. Ce prieuré deviendra plus tard le lieu de sépulture du lignage.

Le château de Faucigny est un ancien château fort, du XIe siècle, en ruine, dominant de plus de 250 mètres la vallée de l’Arve. Berceau de la famille de Faucigny, il devait certainement exister vers 930, bien qu’il ne soit mentionné explicitement qu’en 1119. Le château est le « noyau » de leur pouvoir, selon l’expression de l’historien Nicolas Carrier.

A Faucigny, l’église date du XiX° siècle.

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Contamine sur Arve

Au-dessus des vignes, au nord du village de Contamine se dresse le Château de Villy. Le bas de la tour aurait été construit, dès 1084 par Monseigneur Guy de Faucigny. Noble Jean-Claude de Vidomne de Chaumont (dont les armoiries étaient visibles encore récemment, au-dessus du portail d’entrée) fit bâtir un bâtiment d’un seul étage accolé à la tour. En 1721, le Marquis de Sales fait construire la partie sud-ouest sur les masures de la maison édifiée au XVI° siècle.
Récemment aménagé avec la création de sentiers et d’un espace paysager, le parc du château est une invitation à voyager entre le chef-lieu et les hameaux.

Le Prieuré de Contamine, nécropole des sires de Faucigny, site clunisien, est fondé en 1083 par Guy de Faucigny, évêque de Genève. Seule église gothique d’architecture XIIIème siècle, type anglais-gallois, en Savoie.
Les moines clunisiens s’installent à Contamine jusqu’en 1625. En 1589, les troupes françaises détruisent le couvent. L’église est alors amputée d’une partie de sa nef. Les Barnabites leur succèdent et réparent la façade Ouest en obstruant le trou béant crée lors de cette attaque. Classée monument historique en 1909, la belle église résiste au temps comme elle l’a fait autrefois à la fureur des hommes.

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Yvoire

Yvoire, classée parmi les plus beaux villages de France, invite assurément à se laisser porter par l’aimable poésie qui se dégage de ses ruelles, pour peu que l’on évite les hautes saisons. Ce qui ne fut pas le cas hier…
Reconstruit au début du XIVème siècle, à l’emplacement d’une ancienne place forte, Yvoire a conservé de cette époque une partie de ses remparts, dont 2 portes percées dans des tours, et son château au puissant donjon carré cantonné de tourelles., et quelques maisons anciennes.
De l’extrémité de la jetée on aperçoit la rive suisse du Léman et les hauteurs du Jura, d’un côté, et de l’autre les Alpes.

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Lac Bénit

Dernière balade avant le retour… Lorsque l’on se rend de Mont-Saxonnex au lac Bénit, au moment de franchir la dernière éminence avant de plonger sur le lac, on ne peut manquer de lever les yeux sur la paroi nord-ouest du Petit Bargy. C’est là que l’on aperçoit ces deux cavités qui, séparées par un éperon font immédiatement penser à un visage : ce sont les “yeux” et le “nez” du Bargy.

Pour le Lac, il existe une légende (et même plusieurs, trouvées sur le site de la commune de Mont-Saxonnex). En voici une :
” Autrefois, les fées venaient y prendre leurs ébats. On cherchait de toutes façons à s’emparer au moins de l’une d’entre elles mais elles étaient si agiles qu’on ne pouvait y arriver. Un jour, on eu l’idée de clouer un joli soulier sur un billon. Pendant que ces chausseurs d’un nouveau genre se tenaient soigneusement cachés dans les alentours, les mystérieuses fées vinrent comme de coutume danser sur les eaux et folâtrer sur le gazon. Leur attention fut bientôt attirée par le soulier qui luisait au soleil. L’une d’elle s’amusa à le chausser, et quand il fût bien lacé, les chasseurs accoururent et la prirent au piège avant qu’elle n’eut le temps de se remettre en liberté. La voyant prise, ses compagnes lui crièrent en s’enfuyant : « Apprends-leur tout à faire, le beurre et la tomme, sauf la mire et la coëta. » (La coëta est le sérac, obtenu en faisant cuire le petit lait, et la mire est le dernier résidu de cette cuisson.). Ingénieuse manière d’expliquer comment au Mont on avait appris à faire le beurre et la tomme, lesquels ont toujours compté parmi les principales ressources du pays. “

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Au Salève

Le Salève est une montagne des Préalpes, appelé aussi le « balcon de Genève ». Avec ses 1 379 mètres au sommet du Grand Piton, il permet une vue 180° sur le genevois, et 180° aussi de l’autre côté, au Point de vue du Plan, sur le Mont-Blanc et le Lac d’Annecy. Tout simplement grandiose.

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Plateau des Glières

Depuis plus d’un millénaire, les Glières constituent un site privilégié pour l’activité agro-pastorale. Aujourd’hui, l’estivage des troupeaux a succédé à une vie permanente d’agriculteurs. Avec près de 2800 hectares d’alpages et un chargement remarquable en bétail, le Plateau représente un lieu emblématique des productions fromagères de qualité pour le département.

Le Plateau des Glières est aussi un espace d’activités d’hiver avec un domaine de ski nordique de 28 km de pistes, et d’été avec un réseau de 50 km de sentiers entre alpages et forêts.

Enfin, le Plateau est un lieu de mémoire.
Extrait du site www.glieres-resistance.org qui décrit très bien le lieu, et sur lequel vous pourrez lire la suite.
“… Depuis les événements qui ont mis fin au maquis sur le Plateau des Glières, entre janvier et mars 1944, … le Plateau des Glières, … était retourné à sa vocation traditionnelle, c’est-à-dire un lieu d’alpage occupé l’été par les paysans des vallées voisines qui montaient leurs troupeaux par des chemins malaisés. L’ouverture de la route en 1967, passant par Usillon, allait modifier complètement la vie de cet espace et permettre à une foule de plus en plus grande de connaître ce lieu où de jeunes maquisards venant de différents maquis de la Haute-Savoie s’étaient réunis pour recevoir les armes de la liberté parachutées par l’aviation alliée….”

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Le plateau

Le mémorial dont voici une interprétation trouvé aussi sur le site précédent :
“… C’est une sculpture sans épaisseur, un bas-relief qui aurait été démesurément agrandi sur un fond de nature, se détachant par sa masse blanche sur le reste du paysage. Une forme simple qui nous montre dans sa grande évidence l’astre solaire en équilibre instable sur une diagonale qui se perd dans le bleu du ciel. Le ciel, c’est d’abord cet immense espace qui nous aspire , nous redresse et nous élève. La sculpture est faite pour qu’on s’élève. L’autre branche de ce V tronqué s’arrête prématurément, comme pour éviter tout retour en arrière à ce cercle qui hésite dans sa trajectoire…”

Pointe d’Andey

Aller hop… aujourd’hui, randonnée pour grimper en haut de la Pointe d’Andey. Assez fière d’y être arrivée ! Et super récompense à l’arrivée : des panoramas 360° sur la vallée de l’Arve, de Cluses au Léman.

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Vue Nord Ouest, au fond le Jura, devant le Mont Salève, tout à droite le Mole, Bonneville au pied, l’Arve qui va se jeter dans le Rhône à la sortie du Léman qu’on devine au pied du Jura.

Vue Nord Est, au fond dans la brume la chaîne du Mont Buet et du Fer à Cheval, Cluses dans la vallée de l’Arve, à droite le début de la chaîne du Bargy.

Vue Sud, la fin de la chaîne du Bargy, les Rochers de Leschaux, et la Vallée du Borne (Petit Bornand) qui mène à La Clusaz. En avant, le plateau de Solaison, d’où je suis partie à pied 🙂

Morgins

Au bout de la Vallée d’Abondance et son célèbre fromage, se trouve la non moins célèbre station de ski de Châtel. Et ensuite… c’est la Suisse. J’ai donc poursuivi jusqu’au premier village nommé Morgins pour voir de plus près la barre des Dents du Midi qu’on voit d’assez loin.
Et dans cette bourgade je suis “tombée” sur l’église et son étonnant Carillon de la Paix dont la Cloche du Jubilé a été bénie par le Pape Jean Paul II à Rome. Le site du village vous en fera savoir plus sur cet instrument de musique en plein air.

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