Hohrod et Le Linge

Un peu d’Histoire… et de retour dans le passé de nos anciens.
Depuis Munster, direction Le Linge par Hohrod, village sinistré lors de la Première Guerre mondiale. En effet, la bataille du Linge-Schratzmaennle-Barrenkopf, se déroule pour une bonne partie sur son territoire.
Premier arrêt au cimetière allemand de Hohrod, créé par les autorités françaises après la fin des hostilités. Il se situe près du Linge et regroupe les 2 460 victimes militaires allemandes qui avaient été inhumées dans des sépultures provisoires dans les communes environnantes. La plupart des victimes étaient originaires de Bavière mais aussi du Bade-Wurtemberg, de Hanovre, de la Frise, du Brunswick et de la Rhénanie.
Deuxième arrêt au Mémorial du Linge.
Le LINGE est un champ de bataille, où un affrontement particulièrement meurtrier eut lieu entre le 20 juillet et le 15 octobre 1915, et fit 17 000 morts. Ensuite, Français et Allemands restèrent face à face jusqu’au 11 novembre 1918. Ce champ de bataille, classé site historique, présente un aspect saisissant : l’infrastructure du solide système de défense allemand très bien conservé et les vestiges de tranchées françaises en terre meuble, sont les témoins émouvants de la “guerre des tranchées”.
Le musée mémorial du LINGE montre les objets français et allemands trouvés sur place : armes, munitions, objets personnels et reliques. Mannequins de chasseurs français et allemands, maquettes du champ de bataille, photos, textes, cartes géographiques.

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Gérardmer

Escapade vosgienne depuis quelques jours. Il fait (faisait) beau, autant en profiter.
Le lac de Gérardmer est le plus grand lac naturel des Vosges. Lac glaciaire long de 2 kms et large de 750m au maximum, c’est un des lacs européens qui ont fait l’objet d‘immersion d’armes et de munitions susceptibles de relarguer des produits toxiques. Les autres lacs les plus touchés semblent être les lacs suisses, mais dont les munitions sont plus récentes et donc moins corrodées.
Bon, pas très gai tout çà !
Voilà plus gai : en faisant des recherches sur le net pour documenter cet article, je suis tombée sur cette farce qui m’a bien fait rire. J’espère qu’elle vous fera rire aussi !

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Musée des Confluences

Le Musée des Confluences est un musée d’histoire naturelle et des sociétés, à Lyon.
Situé au confluent du Rhône et de la Saône, le musée ouvre ses portes le 20 décembre 2014.
Il fait l’objet de dépôts et prêts de musées et institutions diverses (musées d’art et de la culture, jardins botaniques, fondations, congrégations religieuses…) pour ses espaces d’exposition temporaires et permanentes.
Le musée a une activité orientée vers la scénographie (coopération avec des salles de spectacle musical et de théâtre) et a débuté celle d’éditeur de livres (romans autour de quelques objets fameux de sa collection en collaboration avec des auteurs de textes littéraires ou de dessins et de photographies).
Le musée mesure 190 mètres de long, sur 90 de large et 41 mètres de haut. Le projet est composé de trois ensembles appelés « Socle », « Cristal » et « Nuage ».
Lire l’histoire, les détails, et péripéties de la construction sur Wiki, c’est assez instructif !

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Les Antiques de Saint Remy de Provence

À l’entrée du site de Glanum, de l’autre côté de la route départementale, on aperçoit le cénotaphe des Iulii (dit à tort mausolée) et l’Arc de triomphe de Glanum, voisin de quelques mètres, qu’on appelle traditionnellement les « Antiques de Saint-Rémy-de-Provence ». Leur situation au flanc des Alpilles et leur état de conservation leur ont assuré une célébrité bien antérieure à la redécouverte tardive de la ville de Glanum.
Le Mausolée est un des monuments funéraire le mieux conservé du monde romain. Haut de 17m, il fut édifié en 20 avt JC par les descendants d’un notable local qui s’était engagé dans les armées de César et s’y était illustré pour recevoir, avec la citoyenneté romaine, le même nom que le dictateur Julius.
L’Arc Municipal matérialise la limite de l’espace urbain et commémore par ses reliefs, la gloire de Rome et le triste sort de ceux qui se sont opposé à la tutelle de Rome.

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Saint-Rémy et Van Gogh

Vincent van Gogh arrive le 8 mai 1889 à Saint-Rémy de Provence, en provenance d’Arles, pour être « interné », à sa demande, à l’Asile Saint-Paul de Mausole. Fasciné par la qualité de la lumière et l’ardente beauté des paysages qu’il découvre à Saint-Rémy. Très inspiré, heureux et soulagé de trouver enfin une ambiance sereine et compréhensive auprès des religieuses et du personnel qui l’accueillent, il réalise près de 150 peintures et de nombreux dessins en l’espace d’un an (Les iris, La méridienne, La nuit étoilé, Autoportrait…). Cette période Saint-Rémoise est considérée comme majeure dans l’œuvre de Vincent Van Gogh.
Le fait que Vincent Van Gogh puisse sortir facilement de l’Hospice Saint Paul pour aller peindre, démontre la considération dont il bénéficiait de la part du personnel médical et des sœurs de Saint-Paul de Mausole, à une époque où la psychiatrie relevait pourtant de méthodes médicales quasiment carcérales.
Aujourd’hui, l’établissement St Paul de Mausole propose, parmi d’autres soins, l’arthérapie avec l’association Valetudo (nom de la déesse romaine vénérée à Glanum) qui expose en permanence les dernières œuvres des malades.

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Glanum

Glanon est une cité grecque vouée à un dieu guérisseur, avant d’être le Glanum cité antique de l’empire romain, sur la commune de Saint-Rémy-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône. Elle a connu son apogée à l’époque du premier empereur romain Auguste. Son développement s’est appuyé sur la protection des reliefs des Alpilles, la présence d’une source (sacrée) et le voisinage de la Voie Domitienne.
La période de prospérité de la ville s’arrête avec sa mise à sac lors des invasions barbares qui secouent la Gaule pendant la seconde moitié du IIIème siècle. Saccagée aux alentours de 270, la ville est alors abandonnée, ses pierres utilisées pour construire ce qui deviendra la ville de Saint-Rémy-de-Provence. Les vestiges de Glanum disparurent sous les alluvions s’écoulant des Alpilles voisines. Elle fut redécouverte par les archéologues au XXème siècle.
La troisième photo est un escalier salyen. Les Salyens ou Salluviens (parfois aussi orthographié Salliens ; en latin Salluvii) sont une fédération de peuples du midi de la France, qui réunissait les habitants des Bouches-du-Rhône, d’une partie du Vaucluse, du Var et des Alpes-de-Haute-Provence à la fin de la protohistoire. Cette « alliance » comprenait les Gaulois établis entre le fleuve Var, le Luberon et le Rhône. Elle constituait vraisemblablement l’entité la plus importante de Provence au IIe siècle av. J.-C., jusqu’à la conquête romaine de la Narbonnaise.

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Saintes Maries et Aigues-Mortes

Visite de ces deux sites ce jour. Grosse déception aux Saintes Maries de la Mer. Très bétonnée, déserte et l’absence du soleil n’arrangeait pas la situation ! Je n’en dirai donc pas plus.
Par contre Aigues-Mortes était agréable à redécouvrir. Saint-Louis et les croisades sont omniprésents. En effet, les remparts d’Aigues-Mortes ont été construits par Saint Louis (révision : c’est aussi Louis IX !). Dès le début de son règne, il souhaite se doter d’un débouché sur la Méditerranée : c’est dans ce contexte qu’il fait construire le port d’Aigues-Mortes. C’est de là qu’il partira deux fois pour les Croisades : la septième croisade en 1248 et la huitième croisade en 1270 pour Tunis, où il meurt de dysenterie. Une relique est conservée dans l’église.
Au début du XVe siècle, d’importants travaux sont entrepris pour faciliter l’accès d’Aigues-Mortes à la mer. Un port est creusé à l’aplomb de la Tour de Constance. Celui-ci perd son importance, dès 1481, lorsque la Provence et Marseille sont rattachés au royaume de France. Seule l’exploitation du sel incite François Ier, en 1532, à faire relier les salins d’Aigues-Mortes à la mer. Mais ce chenal, dit Grau-Henri, s’ensable à son tour. L’ouverture, en 1752, du Grau-du-Roi résout pour un temps le problème. Celui-ci trouve enfin une solution, en 1806, en transformant Aigues-Mortes en port fluvial grâce au Canal du Rhône à Sète.

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La Crau et l’embouchure du Rhone

Légendes sur la Crau (c’est beau les légendes !)
Les auteurs antiques ont été frappés par le caractère particulier de ce « champ des cailloux », infinité de pierres polies comme des galets, de forme et de taille semblables. Strabon rapporte à son sujet plusieurs théories ; selon Aristote, ces pierres auraient été vomies à la surface du sol par quelque tremblement de terre, selon Posidonius, il s’agissait d’un ancien lac dont l’eau se serait solidifiée puis disloquée, enfin, Eschyle, jugeant le phénomène inexplicable, forgea une légende où Hercule, à cours de flèches dans un combat contre des Ligyens, reçut l’aide de Jupiter qui provoqua une grêle de cailloux arrondis qui servirent de projectiles.
Pour lire des données plus scientifiques sur cette Crau, allez voir wiki

Plus loin, je voulais voir l’embouchure du Rhône. Du coup, je me suis arrêtée à Port-Saint-Louis-du-Rhône
Rattaché au port autonome de Marseille, le bassin de Port-Saint-Louis-du-Rhône, créé en 1871, reçoit aussi bien les navires de mer que les barges empruntant le Rhône. Grâce à son écluse et au canal grand gabarit Fos-Rhône, il est le point clé des trafics fluvial et fluvio-maritime entre l’Europe et la Méditerranée, accueillant hydrocarbures, produits chimiques liquides, bois et vins.

La tour Saint-Louis est édifiée en 1737 par l’ingénieur militaire Mareschal, par ailleurs architecte de la cathédrale Saint-Christophe de Belfort, des jardins de la Fontaine à Nîmes ou encore de l’ancien théâtre de Montpellier.

La création d’un port à l’embouchure du Rhône découle en grande partie des contraintes de la géographie pesant sur les besoins économiques. Le Rhône étant infranchissable aux navires autres que ceux à très faible tirant d’eau, le contournement de la bouche du bras principal est indispensable. Le canal des fosses mariennes (102/103 av. J.-C.) et le canal d’Arles à Bouc (1834) participaient déjà de cette idée. À partir du XVIIe siècle, les tentatives ont consisté à corriger l’embouchure en endiguant le fleuve pour créer un effet de chasse d’eau. Le souci était également de maîtriser les divagations du fleuve qui a changé plusieurs fois de parcours ainsi que l’attestent l’histoire et la géologie.

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