Tantonville

Ah zut, je l’avais oublié ce billet… le voilà…

Petite commune de la Meurthe et Moselle de la campagne, comme dirait une certaine Nadine… mais c’est une autre histoire !
La vraie particularité tient à son histoire brassicole. Les frères Jules et Prosper Tourtel ont fondé une brasserie en 1839 à Tantonville. Si ce nom n’évoque, aujourd’hui pour l’ensemble des communs qu’une bière sans alcool, il faut se rappeler que c’est dans cette brasserie qu’eurent des premiers essais de fermentation basse. Rachetée par Champigneulles en 1948, elle ferme peu après. C’est là que Ferdinand Carré mit en marche la première machine à faire le froid et que le docteur Baud inaugura le maltage pneumatique. C’est également chez Tourtel que Pasteur mena à bien ses études sur la fermentation en 1873 et 1874. Tantonville se souvient de la brasserie à l’heure de sa grandeur, car elle a doté la commune d’un réseau d’égoûts, d’un abattoir, de lavoirs, de bains publics, de salle de fêtes, de gymnase, de différentes écoles, d’infirmerie, et de son hôtel de ville.

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Virée en Lorraine

Petite virée en lorraine… à la recherche de bonnes adresses de producteurs fermiers. Du coup, arrêt dans des petits villages sympa, avant de finir par la ville de Saint-Mihiel.
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Premier arrêt à Bernécourt et son magnifique lavoir avant d’aller découvrir le Domaine de Saturnin

Ensuite, Marbotte, haut lieu de la guerre de 14. Très émouvante, la découverte de cette église où furent rassemblés les corps des soldats avant leur inhumation au cimetière créé à quelques centaines de mètres de là. L’adjudant Jacques Pericard en livre ce témoignage : “C’est dans cette église que reposaient les cadavres de nos camarades ramenés des lignes en attendant que fussent prêtes leurs tombes. Des milliers de cadavres sont venus ici tour à tour. On les étendait devant le chœur, on les recouvrait d’une toile de tente. Une bénédiction, une prière, une dernière visite des camarades en réserve à l’étang. Puis le grand repos dans la grande nuit. Les dalles sont ici imbibées de sang…”

Enfin, Saint-Mihiel qui a vu naître le célèbre sculpteur Ligier-Richier né en 1500, auteur de la mise au tombeau avec ses 13 personnages plus grands que nature

Nancy Place Thiers

Je vous l’avais déjà montrée en décembre, avec les sapins.
Mais désormais, çà y est ! la Place est habillée avec ses nouveaux bancs et des arbres.
Descriptif trouvé dans un article paru dans l’Est Républicain en mars :

“…les pavés de verre colorés posés en incrustation dans la nouvelle dalle de surface de la Place Thiers, forment le dessin d’un arbre, dont le troc prend racine à hauteur de la porte du hall Thiers de la gare. Au bout des branches de cet arbre, conçus par un artiste belge résidant à Marseille (Sébastien Wierinck), des bancs en tubes inox ont poussé, éclairés de l’intérieur par des Leds. Ils sont amovibles et évolutifs dans l’usage avec possibilité d’y placer des prises de courant pour smartphones et ordinateurs.
Tout autour de la Place, 200 arbres et arbustes ont été plantés, dont des Tilleuls, charmes, pins, platanes et merisiers…”

Prochaine mission, aller voir cela de près la nuit !

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Hohrod et Le Linge

Un peu d’Histoire… et de retour dans le passé de nos anciens.
Depuis Munster, direction Le Linge par Hohrod, village sinistré lors de la Première Guerre mondiale. En effet, la bataille du Linge-Schratzmaennle-Barrenkopf, se déroule pour une bonne partie sur son territoire.
Premier arrêt au cimetière allemand de Hohrod, créé par les autorités françaises après la fin des hostilités. Il se situe près du Linge et regroupe les 2 460 victimes militaires allemandes qui avaient été inhumées dans des sépultures provisoires dans les communes environnantes. La plupart des victimes étaient originaires de Bavière mais aussi du Bade-Wurtemberg, de Hanovre, de la Frise, du Brunswick et de la Rhénanie.
Deuxième arrêt au Mémorial du Linge.
Le LINGE est un champ de bataille, où un affrontement particulièrement meurtrier eut lieu entre le 20 juillet et le 15 octobre 1915, et fit 17 000 morts. Ensuite, Français et Allemands restèrent face à face jusqu’au 11 novembre 1918. Ce champ de bataille, classé site historique, présente un aspect saisissant : l’infrastructure du solide système de défense allemand très bien conservé et les vestiges de tranchées françaises en terre meuble, sont les témoins émouvants de la “guerre des tranchées”.
Le musée mémorial du LINGE montre les objets français et allemands trouvés sur place : armes, munitions, objets personnels et reliques. Mannequins de chasseurs français et allemands, maquettes du champ de bataille, photos, textes, cartes géographiques.

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Gérardmer

Escapade vosgienne depuis quelques jours. Il fait (faisait) beau, autant en profiter.
Le lac de Gérardmer est le plus grand lac naturel des Vosges. Lac glaciaire long de 2 kms et large de 750m au maximum, c’est un des lacs européens qui ont fait l’objet d‘immersion d’armes et de munitions susceptibles de relarguer des produits toxiques. Les autres lacs les plus touchés semblent être les lacs suisses, mais dont les munitions sont plus récentes et donc moins corrodées.
Bon, pas très gai tout çà !
Voilà plus gai : en faisant des recherches sur le net pour documenter cet article, je suis tombée sur cette farce qui m’a bien fait rire. J’espère qu’elle vous fera rire aussi !

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Musée des Confluences

Le Musée des Confluences est un musée d’histoire naturelle et des sociétés, à Lyon.
Situé au confluent du Rhône et de la Saône, le musée ouvre ses portes le 20 décembre 2014.
Il fait l’objet de dépôts et prêts de musées et institutions diverses (musées d’art et de la culture, jardins botaniques, fondations, congrégations religieuses…) pour ses espaces d’exposition temporaires et permanentes.
Le musée a une activité orientée vers la scénographie (coopération avec des salles de spectacle musical et de théâtre) et a débuté celle d’éditeur de livres (romans autour de quelques objets fameux de sa collection en collaboration avec des auteurs de textes littéraires ou de dessins et de photographies).
Le musée mesure 190 mètres de long, sur 90 de large et 41 mètres de haut. Le projet est composé de trois ensembles appelés « Socle », « Cristal » et « Nuage ».
Lire l’histoire, les détails, et péripéties de la construction sur Wiki, c’est assez instructif !

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Les Antiques de Saint Remy de Provence

À l’entrée du site de Glanum, de l’autre côté de la route départementale, on aperçoit le cénotaphe des Iulii (dit à tort mausolée) et l’Arc de triomphe de Glanum, voisin de quelques mètres, qu’on appelle traditionnellement les « Antiques de Saint-Rémy-de-Provence ». Leur situation au flanc des Alpilles et leur état de conservation leur ont assuré une célébrité bien antérieure à la redécouverte tardive de la ville de Glanum.
Le Mausolée est un des monuments funéraire le mieux conservé du monde romain. Haut de 17m, il fut édifié en 20 avt JC par les descendants d’un notable local qui s’était engagé dans les armées de César et s’y était illustré pour recevoir, avec la citoyenneté romaine, le même nom que le dictateur Julius.
L’Arc Municipal matérialise la limite de l’espace urbain et commémore par ses reliefs, la gloire de Rome et le triste sort de ceux qui se sont opposé à la tutelle de Rome.

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Saint-Rémy et Van Gogh

Vincent van Gogh arrive le 8 mai 1889 à Saint-Rémy de Provence, en provenance d’Arles, pour être « interné », à sa demande, à l’Asile Saint-Paul de Mausole. Fasciné par la qualité de la lumière et l’ardente beauté des paysages qu’il découvre à Saint-Rémy. Très inspiré, heureux et soulagé de trouver enfin une ambiance sereine et compréhensive auprès des religieuses et du personnel qui l’accueillent, il réalise près de 150 peintures et de nombreux dessins en l’espace d’un an (Les iris, La méridienne, La nuit étoilé, Autoportrait…). Cette période Saint-Rémoise est considérée comme majeure dans l’œuvre de Vincent Van Gogh.
Le fait que Vincent Van Gogh puisse sortir facilement de l’Hospice Saint Paul pour aller peindre, démontre la considération dont il bénéficiait de la part du personnel médical et des sœurs de Saint-Paul de Mausole, à une époque où la psychiatrie relevait pourtant de méthodes médicales quasiment carcérales.
Aujourd’hui, l’établissement St Paul de Mausole propose, parmi d’autres soins, l’arthérapie avec l’association Valetudo (nom de la déesse romaine vénérée à Glanum) qui expose en permanence les dernières œuvres des malades.

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